240 - Le mérite de la facilité dans la vente et l'achat, dans l'action de prendre et de donner. La bonne manière de s'acquitter de ses dettes et de réclamer son dû. Le devoir de donner plein poids, pleine mesure et de n'y point tricher. Le mérite du riche quand il laisse un répit au pauvre dans le paiement de ses dettes ou quand il lui en annule une partie

 

Dieu le Très-Haut a dit:

1. Chapitre 2 - verset 215: «Tout ce que vous faites comme bien, Dieu le sait parfaitement».

2. Chapitre 11 - verset 85: «O mon peuple! Faites équitablement pleine mesure et plein poids et ne dépréciez pas aux gens leurs valeurs».

3. Chapitre 83 - versets 1 à 6: «Malheur aux mesureurs peu loyaux! (1) Qui, lorsqu'ils demandent aux gens de leur mesurer leur dû, exigent pleine mesure. (2) Et qui, lorsqu'ils leur mesurent ou leur pèsent leur dû, leur en font perdre quelque chose. (3) Ces gens ne croient-ils donc pas qu'ils seront ressuscites? (4) Pour un très grand jour. (5) Le jour où les gens se dresseront pour affronter Le Seigneur et Maître des univers. (6)

1367. Selon Abou Hourayra (das), un homme vint réclamer au Prophète (bsdl) le paiement de ce qu'il lui devait. Il le dit d'une façon brutale. Aussitôt les Compagnons du Prophète voulurent l'en punir. Le Messager de Dieu (bsdl) leur dit: «Laissez-le en paix car celui qui a un droit a droit à la parole». Puis il ajouta: «Donnez-lui un chameau du même âge que celui qu'il m'a vendu». Ils dirent: «Nous ne trouvons que des chameaux meilleurs que le sien». Il dit: «Donnez-lui donc car les meilleurs d'entre vous sont ceux qui s'acquittent le mieux de leurs dettes». (ura)

1368. Selon Jàber (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Puisse Dieu traiter avec clémence un homme facile quand il vend, quand il achète et quand il réclame le paiement de ce qu'on lui doit!». (Rapporté par Al Boukhàri)

1369. Abou Qatàda rapporte: «J'ai entendu le Messager de Dieu (bsdl) dire: «Celui qui serait heureux de voir Dieu le sauver des afflictions du jour de la résurrection, qu'il laisse un répit à un homme dans la gêne pour le paiement de ce qu'il lui doit ou qu'il le décharge d'une partie de sa dette». (Rapporté par Moslem)

1370. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Un homme prêtait souvent son argent. Il disait à son coursier chargé de l'encaissement des dettes: «Quand tu trouves un débiteur dans la gêne, fais-lui des facilités, peut-être que Dieu nous traitera avec bienveillance». Il rencontra Dieu et Dieu le jugea effectivement avec bienveillance». (ura)

1371. Selon Abou Mas'ùd Al Badri (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Quelqu'un de vos prédécesseurs passa devant le jugement suprême. On ne lui trouva aucune bonne action si ce n'est qu'il était en affaires avec les gens. Il était clément et ordonnait à ses coursiers chargés d'encaisser les dettes de laisser un répit aux débiteurs dans la gêne. Dieu honoré et glorifié dit alors: «Nous sommes plus dignes d'être généreux que cet homme. Fermez les yeux sur ses péchés». (Rapporté par Moslem)

1372. Houdheyfa (das) rapporte: «Dieu exalté fit venir l'une de Ses créatures à qui II avait donné une grande fortune. Il lui dit: «Qu'as-tu fait dans le bas-monde?» Il dit (et ils ne peuvent cacher à Dieu rien de ce qu'ils disent): «Seigneur! Tu m'as donné Ton argent. J'étais en affaires avec les gens et j'étais de nature magnanime. J'étais facile avec les aisés et je donnais un répit à ceux qui étaient dans la gêne». Dieu exalté dit alors: «Je suis plus digne que toi de cette magnanimité. Fermez les yeux sur les péchés de Mon esclave». Le narrateur ajoute: «C'est exactement ainsi que nous l'entendîmes de la bouche du Messager de Dieu (bsdl)». (Rapporté par Moslem)

1373. Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Celui qui donne un répit à un débiteur dans la gêne ou qui le décharge d'une partie de sa dette, Dieu l'ombragera, le jour de la résurrection, de l'ombre de Son Trône, le jour où il n'y aura d'ombre que la Sienne». (Rapporté par Attirmidhi)

 

1374. Selon Jàber (das), le Prophète (bsdl) lui acheta un chameau. Quand il lui pesa l'argent de son prix, il fit bien pencher la balance. (ura)

 

1375. Sùweyd Ibn Qays (das) rapporte: «Nous avons importé, Makhrama Al 'Abdi et moi, des vêtements de Hajar. Le Prophète (bsdl) vint me trouver et nous demanda le prix d'un pantalon. J'avais alors quelqu'un que je payais pour peser la marchandise. Le Prophète (bsdl) lui dit: «Pèse et fais bien pencher la balance». (Rapporté par Abou Dawûd et Attirmdihi)

 

 

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